logo
#

Dernières actualités avec #forces de l'ordre

« Samedi soir, il aurait pu y avoir des morts » : récit d'une nuit de chaos à Béziers
« Samedi soir, il aurait pu y avoir des morts » : récit d'une nuit de chaos à Béziers

Le Parisien

time4 days ago

  • Politics
  • Le Parisien

« Samedi soir, il aurait pu y avoir des morts » : récit d'une nuit de chaos à Béziers

Elle a tout perdu. De son appartement de la rue Jean-Franco à Béziers (Hérault) il ne reste que des cendres. La cause ? Un mortier d'artifice tiré « par maladresse » depuis la rue qui a atterri sur son canapé et embrasé l'entièreté de son appartement situé au 4e étage dans cet immeuble de logements sociaux. La « maladresse » s'inscrivait dans un contexte d'émeute dans le quartier de la Devèze où peu avant minuit samedi, une cinquantaine de jeunes ont tendu un guet-apens aux forces de l'ordre avec des poubelles et une voiture incendiées. Arrivés sur place, les policiers ont été accueillis par un tir nourri de mortiers d'artifice entraînant la blessure d'un agent lors de cette intervention délicate. La quinquagénaire occupante de l'appartement embrasé a été sauvée de justesse par l'intervention des sapeurs-pompiers. Mais, ses meubles et surtout son chat adoré ont disparu dans les flammes. « Elle est aujourd'hui en état de choc. Elle était déjà sous curatelle avant l'incendie de samedi, psychologiquement très fragilisée depuis le décès de son mari survenu en août 2021 », explique-t-on alors qu'une solution de relogement était à l'étude ce lundi après-midi au centre communal d'action sociale.

Limoges, Béziers, Nîmes… Ces villes otages d'une délinquance ultraviolente
Limoges, Béziers, Nîmes… Ces villes otages d'une délinquance ultraviolente

Le Figaro

time5 days ago

  • Politics
  • Le Figaro

Limoges, Béziers, Nîmes… Ces villes otages d'une délinquance ultraviolente

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Ces communes, qui d'ordinaire ne font guère parler d'elles, sont depuis quelques semaines le théâtre de scènes de guérilla urbaine. Sur le front de la délinquance, l'été s'annonce compliqué pour les forces de l'ordre. Depuis plusieurs semaines, des petites communes ou villes moyennes connaissent de spectaculaires poussées de violence. Elles se retrouvent au cœur de l'actualité après avoir été le théâtre de scènes qui, d'ordinaire, sont le lot des grandes agglomérations et qui provoquent la sidération au sein de la population. Car, avant Limoges (Haute-Vienne) où, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, une centaine de jeunes encagoulés et armés a plongé le quartier du Val de l'Aurence dans une véritable guérilla urbaine, d'autres villes se sont enflammées. La liste est déjà longue. Au cours de la même nuit, Compiègne (Oise) a aussi connu des heures agitées. Pris pour cible par une trentaine d'individus, le commissariat y a été attaqué à deux reprises, essuyant une quarantaine de tirs de mortiers sur sa façade. La nuit précédente, du 17 au 18 juillet, ce sont les Ardennes qui ont attiré l'attention avec Charleville-Mézières

Marseille : un jeune homme blessé par balles dans le 3e arrondissement
Marseille : un jeune homme blessé par balles dans le 3e arrondissement

Le Figaro

time17-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Marseille : un jeune homme blessé par balles dans le 3e arrondissement

La victime a reçu plusieurs balles de calibre 9 mm, dans le dos et les jambes. Elle a été transportée à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. Un nouveau blessé par balles à Marseille. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un jeune homme âgé de 20 ans a été visé par des tirs d'arme à feu dans le 3e arrondissement de la deuxième ville de France, a appris Le Figaro de sources concordantes, confirmant une information de La Provence . Les faits se sont produits aux alentours d'une heure du matin. Selon nos confrères, la victime se trouvait sur un point de deal situé au pied d'un immeuble de la rue Blidah lorsqu'elle a été la cible d'un tireur muni d'une arme de poing. Ce dernier a ouvert le feu à trois reprises avant de prendre la fuite à l'arrière d'un scooter. Publicité Grièvement blessé au dos et aux jambes Arrivées sur place, les forces de l'ordre ont découvert la victime grièvement blessée au niveau du dos et des deux jambes. Sollicités, les marins-pompiers de Marseille ont confirmé avoir pris en charge le jeune homme avant de le transporter à l'hôpital. D'après une source, plusieurs douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées à proximité de la victime. Une enquête a été ouverte.

Un sadique sexuel acquitté, car son cellulaire a été fouillé illégalement
Un sadique sexuel acquitté, car son cellulaire a été fouillé illégalement

La Presse

time17-07-2025

  • Politics
  • La Presse

Un sadique sexuel acquitté, car son cellulaire a été fouillé illégalement

Le sadique sexuel Patrick Lévesque Paquette a été acquitté d'un chef de possession de pornographie juvénile. Un dangereux sadique sexuel qui s'est fait prendre en maison de transition avec un cellulaire secret rempli de pornographie juvénile a été acquitté. La juge Joëlle Roy accuse les enquêteurs d'avoir eu des « motifs obliques » en fouillant injustement le cellulaire. Ce qu'il faut savoir Le sadique sexuel Patrick Lévesque Paquette a été acquitté d'un chef de possession de pornographie juvénile. La juge reproche aux policiers d'avoir obtenu un mandat de perquisition sous des « motifs obliques » pour fouiller le cellulaire de l'accusé. Ce délinquant a déjà été condamné à huit ans de détention pour avoir kidnappé et agressé sexuellement une femme. « Mépris » et « laxisme » de l'État, « fouille abusive », « violation flagrante » des droits : la juge de la Cour du Québec critique sévèrement le travail des forces de l'ordre dans une décision rendue publique à la mi-juillet (sa décision non motivée a été rendue à la fin de mai au palais de justice de Montréal). Ce dossier concerne Patrick Lévesque Paquette, un ex-militaire de 34 ans qui a fait les manchettes en 2015 en raison du sadisme de son crime. Il avait kidnappé et séquestré pendant 14 heures une jeune femme dans une chambre de motel. Il l'avait frappée et agressée sexuellement à répétition et avait filmé le tout pour « conserver un souvenir ». Sans remords, il avait été condamné à huit ans d'emprisonnement et déclaré délinquant à contrôler. Il avait été soumis à une surveillance de longue durée de cinq ans. Selon un rapport, il fantasme sur les jeunes filles et représente un important risque de récidive. Il a de nombreux antécédents judiciaires. D'abord libéré en juillet 2021, Patrick Lévesque Paquette s'est retrouvé dans une maison de transition supervisée par les services de libération conditionnelle. Il est retourné en prison à quelques reprises pour avoir violé ses conditions. En août 2023, alors qu'il retournait en détention, un intervenant a découvert un cellulaire dans sa chambre, même s'il lui était interdit d'en posséder un. Les policiers ont ensuite obtenu un mandat de perquisition afin de déterminer à qui appartenait le téléphone. En fouillant l'appareil, un policier a découvert par hasard de la pornographie juvénile (3854 fichiers). Cela a mené à l'obtention d'un second mandat et à des accusations de possession de pornographie juvénile contre Patrick Lévesque Paquette. Or, le premier mandat de perquisition a violé les droits constitutionnels de l'accusé, selon la juge Roy, qui a décidé d'exclure cette preuve. Ce faisant, la Couronne n'avait plus de preuve à présenter au procès. Le délinquant a donc été acquitté. Selon les policiers, il était nécessaire de fouiller le téléphone pour prouver hors de tout doute raisonnable qu'il appartenait au délinquant. Car au procès, Patrick Lévesque Paquette aurait pu accuser un autre résidant ou un membre du personnel d'avoir mis l'appareil dans son sac, a fait valoir la Couronne. « Laxisme » de l'enquêteur Mais pour la juge Roy, ces craintes ne tiennent pas la route. Il n'était pas nécessaire, selon elle, d'obtenir un mandat pour prouver que le cellulaire appartenait à l'accusé. La preuve : seuls Patrick Lévesque Paquette et des employés détenaient la clé de la chambre. La juge reproche au sergent-détective Pascal Fortier – celui qui a demandé le mandat – son « laxisme » et son « absence de rigueur intellectuelle ». Selon la juge, l'enquêteur a fait preuve de « négligence » en ne respectant pas les règles de base en matière de droits constitutionnels d'un accusé. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE La juge Joëlle Roy La juge ne croit pas non plus qu'un policier a découvert par « hasard » de la pornographie juvénile dans l'appareil. « Il s'agit d'un manque de rigueur du policier ainsi que son désir de trouver des preuves incriminantes contre le requérant en fouillant l'entièreté du cellulaire, et ce, sans diligence minimale », assène la juge Roy dans sa décision. En fait, pour la juge, ce mandat de perquisition n'est rien de moins qu'une « expédition de pêche » de la police (une pratique illégale), motivée par le passé criminel du délinquant. La juge reproche même à l'enquêteur Pascal Fortier d'avoir étayé les déviances sexuelles du délinquant dans sa déclaration visant à obtenir un mandat. De telles informations « tendancieuses et inappropriées […] meublent péjorativement [le document] et noircissent l'image » de l'accusé, selon la juge. D'autre part, le mandat de perquisition n'aurait jamais dû être délivré de façon si large. Le juge de paix magistrat qui a autorisé le mandat a permis aux policiers de ratisser « beaucoup trop large », relève la juge Roy, en leur donnant un « accès illimité » aux données stockées dans le cellulaire de l'accusé. Pour conclure, la juge soutient que cette décision est nécessaire pour « conserver la confiance du public envers l'administration de la justice, rien de moins ». Maintenant en liberté, Patrick Lévesque Paquette fait face à plusieurs chefs d'accusation pour n'avoir pas respecté les conditions de sa surveillance de longue durée. Il retournera en cour à la fin d'août. Me Alexandra Guillaume Sam Soto a représenté le ministère public dans cette cause, alors que Me Daphné Bélanger a défendu l'accusé.

« On aura un œil extrêmement attentif » : à proximité du chantier de l'A69, une 11e étape du Tour sous tension
« On aura un œil extrêmement attentif » : à proximité du chantier de l'A69, une 11e étape du Tour sous tension

Le Parisien

time15-07-2025

  • Sport
  • Le Parisien

« On aura un œil extrêmement attentif » : à proximité du chantier de l'A69, une 11e étape du Tour sous tension

C'est une route bucolique bordée par les champs de tournesols, agrémentée de quelques virages et mini-côtes trop faciles pour un maillot à pois . C'est aussi, lors de la 11e étape ce mercredi en Haute-Garonne (avec départ et arrivée à Toulouse) une zone à risques en matière de contestation pour les organisateurs de la Grande Boucle et les forces de l'ordre. Durant une vingtaine de kilomètres, entre les communes de Castelmaurou et Lanta, le parcours, emprunté par la caravane publicitaire et les coureurs, sera à proximité du chantier de l'A69. Un projet d'autoroute de 53 km entre Castres (Tarn) et Toulouse qui divise la région et donne lieu à des manifestations violentes. Résultat : policiers et gendarmes sont en alerte maximale pour éviter toute perturbation de la plus grande course de la planète suivie, quotidiennement, par des centaines de millions de téléspectateurs. Samedi, lors de l'arrivée de la 8e étape à Laval (Mayenne), le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'est montré très ferme. « On aura un œil extrêmement attentif, évidemment, tout au long du passage du chantier de l'A69 », a-t-il prévenu. Selon lui, « un certain nombre de dispositifs » sont restés sur place, permettant de « sécuriser » au mieux l'épreuve. Le 5 juillet, en marge d'un rassemblement (interdit par la préfecture) d'opposants au projet autoroutier, des affrontements avaient eu lieu dans le Tarn avec les forces de l'ordre. « Quand on a des boules de pétanque, des gros cailloux, des produits inflammables, des catapultes, ce n'est pas pour célébrer l'environnement ni mère nature. C'est pour produire des actes de violence et ça, c'est intolérable », a martelé le locataire de la place Beauvau. Impossible de savoir combien d'effectifs vont être déployés ce mercredi dans le secteur à risques, la préfecture de Haute-Garonne ne communiquant pas de chiffres. « Le dispositif sera proportionné à l'événement afin d'assurer un niveau de sécurité optimal », répond-on dans l'entourage du représentant de l'Etat. « On est en alerte et on adapte, comme d'habitude, nos dispositifs, avec des effectifs qui peuvent intervenir à tout moment », rappelle un gendarme. Selon nos informations, pour ce qui est des policiers, une à deux compagnies supplémentaires de CRS pourraient être mobilisées. Sur place, les habitants que nous avons interrogés estiment « tout à fait possible » que les opposants à l'A69 profitent de la tribune du Tour de France pour se faire entendre mais aussi voir avec des pancartes ou banderoles. « Mais perturber le Tour, vu le nombre de flics répartis tout au long du parcours, ça va être très compliqué. Moi, je suis contre l'A69 mais je vais aller voir les coureurs pour le sport », confie un jeune homme à Verfeil, village directement concerné par le chantier et situé à une poignée de km du passage du peloton. Les militants très impliqués dans le combat contre l'A69 que nous avons sollicités n'ont, eux, pas souhaité s'exprimer sur d'éventuelles actions. « Si on en prépare une, on ne va pas le dire à la presse », réplique l'un d'eux. En 2022, des militants écolos du collectif Dernière rénovation s'étaient invités à trois reprises sur le parcours de la Grande Boucle, provoquant notamment la neutralisation temporaire de la 10e étape après s'être enchaînés au sol. Désormais, certains véhicules d'ASO, organisateur du Tour, sont équipés de disqueuses électriques afin de découper rapidement les chaînes et de produits pour décoller les mains des manifestants fixés sur le bitume.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store